Les blessés militaires bénéficient d'un parcours de soin particulière avec une prise en charge par le système de santé de l'Armée dès la blessure. Que se passe-t-il ensuite. Découvrons ensemble les différentes options.

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Blessés militaires : quelles aides pour vous reconstruire ?

Le ministère des armées et le système de santé français ont mis en place différentes solutions afin de venir en aide aux militaires blessés ou qui ont contracté une maladie dans le cadre de leurs fonctions. Un système de soin militaire est à votre disposition ainsi que plusieurs instances auxquelles vous pourrez avoir recours selon votre situation. Ces organismes ont pour objectif de vous fournir une prise en charge adaptée à votre situation.

Afin de bénéficier d’un parcours de soin adapté et pris en charge, vous devez pouvoir justifier de votre état de santé

Vos premières démarches

Rendre compte de votre blessure à votre supérieur hiérarchique : cette procédure est à suivre dès l’instant où vous êtes blessé et sans aucune condition de gravité. Votre supérieur vous conseillera sur votre parcours et le commandant rédigera un rapport sur les circonstances des faits. 

  • Consultez un médecin militaire : vous avez droit à une prise en charge gratuite dans les centres médicaux des armées (CMA) et les hôpitaux d’instruction des armées (HIA). Votre médecin militaire pourra autoriser la prise en charge auprès de professionnels civils de la santé
  • Assurez-vous que votre blessure est inscrite au registre des constatations, dont vous pouvez demander une copie. Elle vous sera utile pour constituer différents dossiers de demande d’aide. 
  • Prévenez votre complémentaire santé et votre assurance de prévoyance afin d’être mieux pris en charge.

Mon parcours de soins

Différentes structures et dispositifs peuvent vous accompagner tout au long de votre parcours de soin :

  • Le Service Santé des Armées (SSA) : soutien médical interarmées en toutes circonstances et en tout lieu. Il prend en charge le militaire tout au long de son parcours de soins, de la blessure sur le terrain à la réhabilitation complète. Le SSA soigne les blessés physiques ainsi que les troubles psychiques post traumatiques. Il comprend les Centres Médicaux des Armées (CMA) et les Hôpitaux d’Instruction des Armées (HIA) pour une prise en charge gratuite des militaires.
  • Le dispositif « Ecoute Défense » : service d’accueil, d’écoute et d’orientation auprès d’un acteur médical de proximité au profit de la communauté défense. 
  • ATHOS : dispositif de réhabilitation psycho-sociale qui accompagne le blessé militaire sur son parcours de reconstruction personnelle, sociale et/ou professionnelle.
  • L’Institution Nationale des Invalides : établissement historique spécialisé dans la prise en charge des blessés de guerre et du grand handicap. C’est un acteur majeur de la réadaptation et la réinsertion des blessés militaires actuels ou des anciens combattants.

Définition de l’homologation de la blessure de guerre

Depuis 2021, une homologation est attribuée aux personnes qui, dans le cadre d’un conflit armé ou d’une OPEX, ont subi une blessure directement liée à des actions de guerre ou à des faits de combat. La blessure doit être liée à la présence de l’ennemi et survenir lors d’une participation effective à des opérations de guerre, préparatoires ou consécutives au combat. 

Une blessure survenue au cours d’une mission d’une intensité et d’une dangerosité particulières assimilables à une OPEX peut être également être homologuée.

La blessure peut avoir lieu sur la zone d’opération ou à proximité, là où sont opérées les activités de soutien, de prise et de cessation des dispositions de combat.

Elle doit présenter un certain degré de gravité, par exemple : 

  • Evacuation médicale stratégique ;
  • Arrêt de travail de six mois, consécutifs ou non sur une période de douze mois ;
  • Fortes souffrances endurées ;
  • Inaptitude médicale définitive au service, à servir dans la spécialité ou dans le corps ;
  • Aptitude médicale à servir avec restrictions définitives ou temporaires (six mois) ;
  • Critères non médicaux de troubles graves des conditions d’existence (divorce, perte de l’autorité parentale, défiguration, etc).

Les démarches de demande d’homologation de la blessure de guerre 

L’homologation en tant que blessure de guerre doit être demandée par le militaire blessé ou ses ayants droits au commandant de la formation administrative dont il dépend. Le militaire devra fournir des pièces justificatives pour prouver l’existence et la gravité de sa blessure : rapport circonstancié, témoignage, titre de pension militaire d’invalidité, certificats médicaux, etc.

A noter : la demande peut être faite de manière rétroactive. 

Les avantages de l’homologation de la blessure de guerre

Suite à leur homologation, les Blessés de Guerre obtiennent d’office la Carte du Combattant et le Titre de Reconnaissance de la Nation. Cela leur donne accès à différents droits à reconnaissance et à réparation comme : 

  • La qualité de ressortissant de l’ONaCVG : aides sociales, financières ou humaines pour les militaires et leurs proches dans le besoin ;
  • L’allocation de reconnaissance du combattant ;
  • Le port de la Croix du Combattant ;
  • L’accès à la Retraite Mutualiste du Combattant, qui permet au militaire de se constituer une rente viagère majorée par l’Etat et exonérée d’impôts (dans la limite du plafond en vigueur fixé par l’Etat) ainsi que des avantages fiscaux à différentes étapes de sa vie. Pour bénéficier de ces avantages, les militaires doivent faire la démarche de souscrire à la RMC, notamment auprès de la Mutuelle Epargne Retraite (MER).
  • Une demi-part d’impôts sur le revenu à partir de 74 ans ;
  • Le privilège de recouvrir le cercueil d’un drap tricolore.

Après ma blessure : reprise du service, reconversion ou inaptitude au travail ?

Pour les militaires, il existe différentes formes d’arrêt de travail pour blessure ainsi que de nombreux organismes pour les aider à se reconstruire.

Les différents arrêts de travail

  • Le Congé lié à l’état de santé : celui-ci intervient en premier pour une durée maximale de 180 jours. 
  • Le Congé du Blessé : il arrive après le Congé lié à l’état de santé pour une durée maximale de 18 mois. Il est uniquement attribué que selon des conditions particulières (blessure contractée lors d’une OPEX par exemple).

Par la suite, plusieurs options s’offrent à vous, dans le secteur militaire ou civil et selon votre état de santé. Découvrons ensemble les différentes possibilités et les acteurs qui peuvent vous accompagner dans vos démarches.

 La reprise de vos fonctions

Si votre état de santé vous le permet, une reprise du service peut être envisagée. Il faudra alors vous adresser au médecin militaire de votre CMA qui déterminera votre aptitude à retourner au travail :

  • Avant la fin de votre arrêt de travail ;
  • A la date de fin d’arrêt de travail initiale ;
  • Plus tard, en prolongeant votre arrêt de travail.

Il pourra définir avec vous, le cas échéant, vos besoins d’une reprise adaptée à votre état de santé, et en s’appuyant sur l’avis de spécialistes. 

Bascule en position de non-activité et inaptitude définitive

La position de non-activité

A la fin de ces congés liés à la maladie, il est possible que votre état de santé ne vous permette pas de reprendre d’activité professionnelle. Le médecin vous attribuera alors Congé de Longue Maladie (CLM). Il vient en relais du Congé lié à l’État de santé lorsque le militaire est dans l’impossibilité d’exercer ses fonctions et qu’il présente un caractère invalidant et de gravité confirmée.

L’inaptitude définitive

Vous pouvez être déclaré en inaptitude définitive. Vous ne pourrez alors plus servir dans l’emploi que vous occupez et ne pourrez plus réaliser les activités liées à cet emploi. Les droits à congés liés à l’état de santé s’arrêtent à ce moment-là. Les militaires pourront alors se tourner vers un reclassement ou une reconversion professionnelle.

La Reconversion professionnelle

Défense mobilité sera un acteur clé dans votre reconversion. Selon votre situation, elle vous proposera de nombreux dispositifs d’accompagnement en fonction de l’avancée de votre projet professionnel : 

  • Suivi individualisé et personnalisé adapté à vos contraintes ;
  • Aide à l’orientation professionnelle : bilans d’orientation, de compétences, accompagnement à l’élaboration d’un projet professionnel… ;
  • Accompagnement : rédaction de votre CV, de vos lettres de motivation, préparation à l’entretien, aide à la création d’entreprise, stages, VAE… ;
  • Formation professionnelle : orientation vers des organismes de formation adaptés à votre projet. Défense Mobilité détient d’ailleurs un centre de formation professionnelle (CMFP), à Fontenay-le-Comte. Il bénéficie d’un accueil renforcé pour les militaires blessés grâce à un contact sensibilisé aux problèmes liés aux blessures physiques et psychiques.
  • Dispositifs dérogatoires pour accéder à un emploi civil au sein de la fonction publique et placement dans le secteur privé ou public, selon vos souhaits. Défense Mobilité a conclu des conventions avec de grands organismes pour l’emploi, tels que France Travail et le MEDEF. Elle bénéficie également d’un réseau de partenaires constitué de 7 000 entreprises et services de la fonction publique. 

Dans le cas d’un retour à l’emploi nécessitant des conditions spécifiques, Défense Mobilité pourra s’entourer de l’ONaCVG ou de la Délégation Nationale Handicap (DNH). Ensemble, ils réuniront les conditions favorables d’un retour à l’emploi réussi et adapté à vos besoins.

En effet, ils vous feront bénéficier de dispositifs dérogatoires, comme les emplois réservés ou les recrutements spécifiques au titre des bénéficiaires de l’obligation d’emploi. 


Je suis blessé militaire : à quelles aides puis-je prétendre ?

L’aide psycho-sociale, administrative et financière suite à une blessure de guerre

  • L’Action Sociale des Armées a pour objectif d’améliorer les conditions de vie de la communauté défense grâce à l’intervention d’assistants du service social. Elle apporte aux blessés militaires un soutien administratif, financier et psycho-social. Elle permet aussi aux blessés et à leurs familles d’accéder à des aides humaines, matérielles ou techniques. 
  • ATLAS : mise en relation avec les acteurs et les partenaires de votre accompagnement (ONaCVG, CNMSS, EPFS, etc) et accompagnement dans la constitution de votre dossier de pension militaire d’invalidité. 
  • Aumôniers : soutien social, spirituel et culturel aux personnes qui le désirent. Plusieurs aumôniers sont présents afin de représenter différentes religions.
  • L’ONaCVG : Organisme qui distribue des prestations financières, sociales ou humaines en droit à réparation, notamment pour les militaires d’active, les anciens combattants et leurs proches. Plusieurs titres et statuts vous qualifient de « ressortissant de l’ONaCVG », notamment : 
    • La Carte du Combattant
    • Le Titre de Reconnaissance de la Nation, 
    • Les blessés et les invalides de Guerre
    • Les veuves ou veufs de guerre
    • Les pupilles de la Nation

Dans le cas d’une invalidité : pensions et aides des militaires blessés

Les militaires blessés ou malades en service bénéficient d’un droit à réparation de la part de la Nation, qui participe à leur reconstruction. 

  • La Pension Militaire d’Invalidité : destinée aux militaires blessés ou malades en service qui subiront des séquelles. Elle est attribuée à partir d’un taux d’invalidité minimum, qui détermine également son montant. Elle est cumulable avec d’autres allocations spéciales et est versée mensuellement. En cas d’aggravation de la blessure ou de la maladie, le taux d’invalidité, et par conséquent le montant de la pension, peut être recalculé. 
  • L’indemnisation complémentaire sur le fondement de la jurisprudence Brugnot : indemnisation portant sur des préjudices comme les souffrances physiques et psychiques endurées, le préjudice esthétique, d’agrément (impossibilité de continuer la pratique d’un sport ou d’un loisir auparavant habituel), d’établissement (impossibilité de fonder une famille), sexuel ou encore l’assistance par tierce personne.
  • Le financement des soins d’appareillage : en cas d’une affectation de la blessure présumée imputable au service ou pour les titulaires d’une pension militaire sous réserve que les prestations de soin et d’appareillage soient en lien direct avec les infirmités pensionnées.
  • Carte d’invalidité et droit de priorité : les titulaires d’une Pension Militaire d’Invalidité présentant un taux d’invalidité au moins égal à 25 % peuvent recevoir de la part de l’ONaCVG une carte d’Invalidité. Pour les invalidités importantes, celle-ci est accompagnée d’une réduction de 75 % sur les tarifs SNCF mobilités.

Pensions et allocations pour ceux qui quittent l’institution

  • La pension de retraite

Lorsque votre blessure de guerre vous pousse à prendre la décision de quitter l’institution, vous pouvez faire valoir vos droits à pension de retraite. Des durées minimales de service sont requises pour ouvrir droit à pension militaire de retraite, cependant en cas de réforme définitive pour inaptitude, des montants minimums sont prévus, de 50 à 80 % de la solde indiciaire selon les cas. La pension de retraite est cumulable avec la PMI ainsi qu’avec d’autres dispositifs d’épargne retraite comme la Retraite Mutualiste du Combattant.

  • L’allocation de chômage 

En cas de cessation d’activité suite à une blessure ou une maladie, vous pouvez bénéficier d’une allocation chômage (sous conditions d’éligibilité) auprès de France Travail. Pour les militaires, un référent chômage au service d’accompagnement du personnel du groupement de soutien est disponible, ainsi qu’un conseiller en transition professionnelle Défense Mobilité. Pour les solliciter, il suffit d’en faire la demande à ATLAS.


Conclusion

Les militaires blessés ou qui ont contracté une maladie en service bénéficient d’une prise en charge médicale, sociale et médicale propre à leur métier. De nombreux organismes peuvent leur venir en aide. Si vous vous retrouvez en situation de blessure militaire, n’hésitez pas à demander à votre référent RH tous les dispositifs et instances qui sont à votre disposition. Vous pourrez ainsi vous adresser au bon interlocuteur et bénéficier du soutien ou des aides dont vous avez besoin rapidement.

Les questions fréquentes

La Retraite Mutualiste du Combattant est accessible aux militaires et anciens militaires ayant participé à une ou plusieurs opérations militaires, à condition :  

  • de détenir la Carte du Combattant ou le Titre de Reconnaissance de la Nation
  • ou (sous réserve de présentation de la demande de titre auprès de l’ONaCVG)
    • d’avoir servi au moins 90 jours (en continu ou cumulé) en OPEX, ou zone de combat éligible au dispositif
    • de répondre à d’autres critères liés aux actions de feu, de combat, ou des blessures de guerre, déterminés lors de l’attribution des titres.
  Les enfants, parents et conjoints des combattants « Morts pour la France » à titre militaire sont également éligibles. En tant que victimes de guerre reconnues, elles peuvent accéder à ce dispositif exceptionnel de reconnaissance qu’est la Retraite Mutualiste du Combattant.   Plus d’informations sur le site de l’ONaCVG (Office National des anciens Combattants et Victimes de Guerre)

Il n’y a pas de frais de dossier à l’adhésion, seulement des frais liés aux contrat. Pour en savoir plus, RDV sur la page de la solution Retraite Mutualiste du Combattant. 

  1. Déduction fiscale : les montants versés sont déductibles du revenu imposable jusqu’à hauteur du plafond de rente majorée.
  2. Majorations de l’État : L’État ajoute une majoration aux versements effectués, augmentant ainsi la rente future.
  3. Exonération d’impôt : La rente est exonérée d’impôt et de prélèvements sociaux dans la limite du plafond de rente majorée.
  4. Revalorisation de la rente : Lors de la perception de la rente, celle-ci est revalorisée annuellement par l’État, pour compenser l’inflation.
  5. Transmission avantageuse : Les versements en régime viager réservé augmentent le capital transmissible aux bénéficiaires, qui ne rentre pas dans l’actif successoral.
  En conclusion, faire des versements sur votre RMC permet d’accroître votre rente, d’alléger votre fiscalité, et de maximiser la transmission du capital à vos proches.  

La Retraite Mutualiste du Combattant est constituée d’une rente de base et de la majoration de l’État de 12,5 à 60 % (déterminée en fonction du conflit, du titre détenu, de sa date d’obtention et de l’âge à l’adhésion). Le cumul des deux montants constitue la rente majorée.

Les demandes de Carte du Combattant ou de Titre de Reconnaissance de la Nation, se font auprès de l’ONaCVG. La demande peut être formulée en ligne ou par courrier, ou à l’antenne la plus proche de chez vous. Il est nécessaire de fournir vos documents militaires, la photocopie d’une pièce d’identité et une photographie d’identité récente.

Tant que la rente ne dépasse pas le plafond annuel en vigueur, elle n’est pas imposable.   Si la rente majorée dépasse le plafond annuel, seule la partie du dépassement devient imposable et soumise aux prélèvements sociaux. En effet, selon l’âge de perception de la première rente, un abattement de 50% à 70% est appliqué au dépassement, déterminant ainsi la part imposable (fiscalité des rentes viagère à titre onéreux).

Il existe 3 régimes de constitution de la rente  :  

  • Le régime réservé viager : Vous cotisez à la fois pour vous constituer une rente et transmettre un capital en cas de décès, au(x) bénéficiaire(s) désigné(s).
  • Le régime aliéné : Vous cotisez uniquement pour vous constituer une rente. Les versements génèrent une rente plus importante mais vous ne transmettez pas de capital à votre décès.
  • Le réservé temporaire : En cas de décès pendant la phase de constitution, le capital est transmis au(x) bénéficiaire(s) désignés. À partir du moment où vous percevez votre rente, le régime devient aliéné (aucun capital n’est transmis au bénéficiaire).
  Nos conseillers sont à votre disposition pour vous aider à choisir l’option la plus adaptée à vos besoins.

Tant que votre rente reste inférieure au plafond de rente majorée, vous bénéficierez toujours des mêmes avantages fiscaux et financiers :  

  • vos versements continuent d’augmenter votre rente (et votre capital décès, si vous avez choisi le régime réservé viager)
  • déduction des versements de votre revenu imposable
  • majoration de l’État
  • non imposition de la rente dans la limite du plafond fixé par l’État
  • exonération de prélèvements sociaux sur la rente
  Au-delà du plafond de rente majorée, vous pouvez continuer à verser mais vos versements ne seront plus déductibles de vos revenus imposables, et ne seront plus majorés par l’État.

Le rachat total du contrat Retraite Mutualiste du Combattant peut s’effectuer sous le régime réservé viager ou sous le régime réservé temporaire, et cela avant la date de perception de la rente. Si le rachat intervient dans les 10 ans suivant la date d’adhésion, 5% de pénalités sont associées. Le règlement de la valeur de rachat est effectué dans un délai maximum de deux mois suivant la réception par MER de la demande de rachat datée et signée accompagnée de l’ensemble des pièces justificatives.  

  • le formulaire de rachat complété, daté et signé par le membre participant
  • la copie recto/verso d’une pièce d’identité en cours de validité
  • l’accord du bénéficiaire en cas d’acceptation du bénéfice du contrat le cas échéant
  • le RIB au nom de l’adhérent
  MER se réserve le droit de réclamer toute pièce justificative supplémentaire nécessaire à la validation de la demande de rachat.